• 家事国事 16.10.2008

    Opportunités et incertitudes d’un rapprochement avec la Chine

    «LES RELATIONS COMMERCIALES ENTRE LA CHINE ET L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE DÉPASSENT DÉSORMAIS LES ÉCHANGES AVEC LES ETATS-UNIS»

    La pénétration croissante des capitaux et des savoir-faire chinois en Afrique n’est pas un mythe, mais une réalité bien tangible. Ce soudain intérêt de l’empire du Milieu pour le continent noir est riche de potentiel en termes de développement, mais il doit cependant être considéré avec prudence et privilégier une logique de partenariat.

    Les relations économiques sino-africaines touchent tous les secteurs : les infrastructures, le commerce, l’industrie, et
    bien sûr les ressources naturelles, dont la Chine a un grand besoin. Dernier exemple en date : CGNPC, entreprise électrique du Guangdong, a signé le 8 octobre à Pékin un
    contrat avec Areva, le leader français du nucléaire, lui permettant d’entrer à hauteur de 49 % dans UraMin qui exploite des mines d’uranium en Afrique du Sud, en Namibie et en République Centrafricaine. Dans le domaine commercial, les relations commerciales entre la Chine et l’Afrique subsaharienne dépassent désormais les échanges avec les Etats-Unis (44,2 milliards de dollars prévus en 2008, grâce au pétrole bien sûr, aussi les autres produits, dont les échanges ont triplé depuis 2001) ou avec l’Amérique latine (30 milliards sans doute cette année).Avec la Chine, la progression a été de 30 % entre 2002 et 2007,
    année au cours de laquelle le commerce a atteint 73,3 milliards de dollars. Au premier semestre 2008, les transactions s’élevaient déjà à 53milliards, pour une perspective de 100 milliards en 2010.
    Une série d’instruments ont été mis en place pour accompagner ce boom. Ainsi, en matière industrielle, le Fonds de développement Chine-Afrique, créé en 2007, a accordé 90 millions de dollars à six projets d’investissement, dont une usine de verrerie, la première en Ethiopie. Avec un budget de 5 milliards de dollars, il devrait financer une centaine de projets dans les années à venir. Ils concerneront l’agriculture, les infrastructures, l’industrie, les ressources minières, le tourisme, l’énergie, les soins médicaux. Ce fonds veut inciter les entreprises chinoises à s’investir en Afrique. Selon le ministre du Commerce chinois, les pays africains pourront ainsi bénéficier de l’expérience chinoise dans les domaines de la finance, de l’ingénierie, et de la technologie. Cette abondance de biens à venir suscite maintes interrogations tant en Afrique qu’en Europe.

    En effet, les Africains ne connaissent pas le contenu philosophique, idéologique, politique, économique, culturel et social qui anime la coopération chinoise et qui peut réserver des surprises. C’est le problème que posait l’ancien Premier ministre sénégalais Mustapha Niasse, lors de la rencontre-débat organisée par la Cade (Coordination pour l’Afrique de demain) sur ce sujet. Pour lui, il faut voir dans la Chine un partenaire comme les autres, sans abandonner l’Europe avec laquelle l’Afrique a créé un patrimoine commun.

    Infos : Coordination pour l’Afrique de demain (Cade),www.afrique-demain.org.

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    Posted by Buflyon @ 6:08 上午

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